Le fantaisisme d’une ville construite au pied des chutes d’eau les plus puissantes d’Amérique du Nord : le décor était planté, Niagara serait la deuxième étape de ce voyage surprise en famille, à la découverte de l’Ontario.
Nous quittons Toronto mercredi matin, sous un ciel nuageux et quelques gouttes de pluie. Après un peu plus d’une heure et demie de voiture, nous les apercevons depuis la route ; elles sont là, déversant leurs milliers de mètres cubes d’eau, entourées d’hôtels démesurément grands. Le premier « contact » avec les chutes est particulièrement impressionnant ; l’eau s’écoule et vient s’écraser à quelques mètres de nous, formant un immense nuage de vapeur.
Fascinés par le spectacle, nous décidons de longer la route sur quelques centaines de mètres pour s’offrir un tour en bateau et ainsi pouvoir observer les impressionnantes cascades depuis la rivière. Après avoir déboursé un peu moins d’une centaine de dollars pour quatre, on enfilera les fameux sacs plastiques rouges pour venir se faire rincer au plus près des chutes. J’en profite pour adresser mes sincères condoléances à mon père qui – en plus d’avoir une sale tête sur l’intégralité des selfies pris ce jour-là – aura également vu son objectif Nikon rendre l’âme pendant la balade sur l’eau, la faute aux énormes rafales humides ayant littéralement achevé le moteur de l’auto-focus. RIP donc.
De retour sur la terre ferme, on grignotera les restes des bagels et de la cream cheese du petit déjeuner sur un banc avant de s’engouffrer dans les rues colorées et fantaisistes de Niagara. Certes, la ville est surfaite, loin du charme de certains de nos petits villages français, loin de l’architecture de l’historique Québec ou de la politique Ottawa, mais j’étais comme une petite fille de 5 ans à Disney ; des étoiles plein les yeux et dans un autre monde. On m’en avait parlé, on m’avait dit de l’éviter tant elle était superficielle, je la recommanderai ; impossible de s’arrêter aux chutes sans faire un détour par la ville de Niagara !
Un arrêt au Starbucks plus tard, à discuter devant un bon chocolat chaud, on reprend le chemin des chutes tandis que le ciel se dégage progressivement et qu’un arc-en-ciel vient pointer le bout de son nez. Il est presque 16h00 et le soleil décline doucement, le temps de faire quelques photographies en se baladant, de jouer avec les mouettes avant de retourner à la voiture pour rentrer.
Il nous faudra un peu plus de 7h de trajet pour être de retour à l’hôtel, sur les coups de minuit. Un frère fatigué par les kms et les kms avalés, seul autorisé à tenir le volant de la voiture de location, des parents conquis par la surprise organisée par leurs merveilleux enfants, et moi, endormie, bercée par le ronronnement du moteur sur la quasi-totalité du trajet, prête à reprendre le chemin de l’école le lendemain matin, après ces 2 jours octroyés loin de Montréal et de l’ETS.
1 commentaire
Les photos de cet article sont magnifiques !!!! Bravo, j’ai voyagé 🙂