Il y a quelques jours, quelques petites heures avant de terminer l’année 2017 et d’entamer 2018, je me suis rendue compte que ça faisait un moment que je n’étais pas sortie avec mon appareil photo, faute de temps. Réflexion faite, j’ai voulu profiter des vacances bien méritées à Toulouse, d’une éclaircie entre deux averses pour clôturer l’année comme elle avait commencé: par un coucher de soleil (souvenez-vous, à Valence, sur le toit terrasse de notre appartement avec Hugo!).
J’ai donc mis mon reflex dans mon sac à dos et j’ai enfourché mon vélo, à l’assaut des coteaux de Pech David, un parc de 300 hectares avec ses grandes étendues d’herbes, culminant à 130 mètres au dessus de la Garonne. Une fois au sommet, la vue y est imprenable sur Toulouse, sur la dite Garonne et la chaîne des Pyrénées, que l’on devine sur quelques clichés.
Tandis que le soleil décline, le vent se lève: les planeurs télécommandés virevoltent dans les airs et les avions de ligne s’invite à la danse. C’est à croire qu’ils prennent la pause pour les photos. Assise sur la rembarde, je profite du spectacle en me remémorant mon année.
Mon année justement, elle a commencé dans une salle des fêtes, perdue en plein cœur de la Vendée, célébrant le passage en 2017 en compagnie de mon frère, avant de rentrer à Toulouse en coup de vent. Le temps de voir les copains toulousains, j’étais déjà sur la route de Valence, en Espagne, pour valider mes examens et terminer mon semestre avec Hugo.
Tout s’est accéléré fin janvier, quand il a fallu dire aurevoir à l’Espagne, aux amis, à notre chouette colocataire colombienne Adriana, faire nos bagages et rentrer. J’ai emménagé chez mon frère à Toulouse et j’ai commencé mon stage de fin d’études de 6 mois à Airbus sur la chaîne d’assemblage finale A350XWB dans la foulée.
J’ai pu profiter de l’hiver pour partir skier dans les Pyrénées avec les copains de Montréal. Avec du recul, j’ai surtout galérer à enfiler ma combinaison que j’avais pas remis depuis 2 ans et essayer de suivre le rythme effréné des garçons sur les sentiers non-balisés. Après ça, ma résolution était toute prise: il me fallait me remettre au sport. J’ai donc demandé à mes parents de me redescendre mon vélo de Paris, je me suis remise à la course à pieds le matin et j’ai tenu le rythme d’aller au travail tous les jours en vélo.
À Airbus, j’ai vite trouvé ma place. Un lundi fin février, en fin de journée, alors que je suis au travail, la nouvelle tombe: j’apprends l’acceptation de mon dossier pour rejoindre les bancs de Supaero en septembre pour un Mastère Spécialisé en anglais pour devenir Ingénieur en Systèmes Spatiaux.
Les week-ends se sont ensuite enchaînés: je suis partie en escapade à Chambéry, on a profité du retour du soleil pour s’organiser un week-end en Twingo rouge à Bordeaux avec Anne-Lise, une randonnée avec l’autre Anne-Lise et son Adrien dans les Pyrénées à escalader les faces enneigées sans équipement et faire de la luge sur nos manteaux (enfin surtout celui d’Adrien). Mes copains de Paris – Valentin, Guillaume et Audrey – sont venus me voir à Toulouse, et on a essayé de réchapper aux averses (moi qui leur avait vendu une destination ensoleillée, c’était raté). Arnaud s’est mis en tête de partir 5 jours à Istanbul, et j’ai été ravie de concrétiser son “rêve” avec lui. J’ai publié les photos et l’article la semaine dernière, si vous n’avez pas encore eu le temps de le lire.
J’ai aussi participé à deux rendez-vous incontournables de l’aéronautique, qui m’ont fait rêvé (et attrapé quelques coups de soleil) : le meeting aérien Airexpo à Toulouse avec les copains de Montréal et plus tard le Salon du Bourget, où j’ai retrouvé une ribambelle d’amis et d’anciens collègues de Paris et de Navarre.
Mon stage s’est terminé fin juillet, j’ai passé ma soutenance en anglais avec brio, malgré les derniers jours de rush et surtout: j’ai du dire une fois de plus aurevoir aux chouettes rencontres. Le bilan professionnel était très positif, faisant de moi officiellement une ingénieure INSA Toulouse en Génie Mécanique.
Les 3 semaines de vacances à la Tranche sur Mer, en Vendée, ont été méritées: j’ai quand même profiter de mon temps libre pour aller courir tous les matins entre 10 et 15km, et j’ai fait du vélo avec mon père (enfin, une fois quoi). Parmi les beaux souvenirs: je suis retournée pêchée en famille (sans être malade, quel exploit), et je suis allée me baigner en mer en sautant depuis le bateau de mon parrain. Globalement, j’ai lu, profité du soleil avant tout et surtout, je me suis reposée avant la tornade de la rentrée.
Pour la énième fois, j’ai refait mes cartons (bon, un peu quoi, histoire de) et j’ai déménagé dans un appartement, en solo cette fois-ci, après 1 an et demi à enchaîner les colocations, sur le campus de Supaero, à 4min37 des salles de cours. J’ai entamé mes études là-bas mi-septembre. Quelques semaines plus tard, j’apprends que ma candidature a été acceptée pour partir travailler sur un projet étudiant de 6 mois en partenariat avec l’Agence Spatiale Européenne en rapport avec le futur village sur la Lune, pour préparer le départ sur Mars, qui me conduira à partir à Turin (en Italie), à Noordjwik (aux Pays-Bas) et à Leceister (en Angleterre) dès Avril 2018. La deadline aidant, je me suis (re)mise intensément à l’italien.
Je suis allée visiter la Cité de l’Espace pour la première fois pendant les vacances de la Toussaint (honte à moi), avant d’y retourner avec les copains du Mastère. Elle n’a désormais plus aucun secret pour moi (avis à ceux qui cherchent une guide).
La fin d’année s’est écoulée à une vitesse folle, entre cours et projets plus passionnants les uns que les autres. Finalement, je suis rentrée en Vendée pour passer les fêtes de fin d’année en famille, et j’ai fait le nouvel an à Toulouse, avec la bande de Montréal quasi au complet.
Si 2017 a été riche et particulièrement exceptionnelle en projets, voyages et amitiés, alors 2018 sera extraordinaire.
Cette année, je prends la (seule) bonne résolution de venir plus souvent ici, pour vous partager les photographies de tous les chouettes endroits que je vais (j’espère) découvrir. Pour ceux qui ont suivi, en prévision, de nouvelles catégories ont fait récemment leur apparition sur le blog: Italie, Pays-Bas et Angleterre. En espérant que vous serez au rendez-vous, comme d’habitude.
Et enfin, je vous souhaite à tous une merveilleuse année 2018, qu’elle vous comble et vous réussisse dans tous les domaines et tous les projets que vous avez envie d’entreprendre. Et surtout: qu’elle vous apporte la santé !
On se dit à très bientôt ?
6 commentaires
Belle histoire.
– La cité de l’espace tu avais déjà fait mais petite et pas encore intéressée-
– Tu nous conseilles donc la balade sur la colline, oh pardon les coteaux.
RDV en 2018 pour de nouvelles aventures et très belle année ! Biz
Nous souhaitons que tous tes rêves se réalisent et plein de bonheur pour cette nouvelle année gros
gros bisous
Merci Marie ! Bonne année à vous aussi, gros bisous !
Que de belles tranches de vie parsemées de rencontres et de moments inoubliables à l’aube de ta vie.
comme d’habitude super reportage – bravo – bisous