Pour finir la semaine en beauté, et avant de partir vivre de nouvelles aventures à Ottawa, j’ai rejoint Jonathan à la sortie du métro Lionel Groulx vendredi en milieu d’après-midi à l’occasion du Mois de la Photographie. Il a voulu me faire découvrir Montréal à travers ses yeux, et je me suis laissée porter par le photographe qu’il est.
On a commencé par faire un tour à une des expositions de la ville, mêlant différents styles, différents supports ; de ce projet fou mené depuis vint-cinq ans déjà, à photographier les ressemblances vestimentaires des passants, à ce photographe ayant littéralement détruit le capteur de sa caméra en moins d’un an à raison de plus de six cents images par jour de son quotidien, réunies en une seule et même oeuvre. Une bible illustrée par quelques images sorties tout droit d’Internet, quelques corps de femmes exposés, “rongés” par la maladie mentale qu’est l’anorexie, des diapositives en noir et blanc accompagnées de commentaires sur le voyage d’un homme au siècle dernier, et une vidéo touchante, qui tourne en boucle au sous-sol du bâtiment nous invitant à réfléchir sur la puissance des rassemblements.
En attendant que la nuit tombe sur Montréal et que la pluie cesse, nous avons ensuite filé du côté de la rue Saint-Denis, nous trouvant une petite place à une table en intérieur pour prendre notre dîner. On a rediscuté de l’exposition, échangeant nos commentaires et nos avis, et on a commandé plusieurs plats qu’on s’est partagé parce qu’on arrivait vraiment pas à se décider ; nachos, pogos, fromages et charcuterie du Québec, dessert aux oréos et son délicieux caramel au beurre salé, et quelques verres de dégustation de bières de toutes les couleurs.
En sortant, la pluie avait fini par arrêter de s’abattre sur la ville, nous permettant d’aller faire une virée du côté du Vieux-Port afin de terminer joliment cette journée placée sous le signe de la photographie. Nous avons flâné, j’ai pris ces quelques clichés ; sans le fameux trépied que Jonathan avait promis de me prêter, mais qu’importe, j’ai fait comme j’ai pu, ne manquant pas de lui rappeler à de nombreuses reprises à quel point les photographies auraient pu être fabuleuses s’il n’avait pas été tête en l’air.
Au loin, nous avons repéré la Tour de la Peur Dépôt, où je l’ai traîné de force. Finalement, j’étais de loin la plus effrayée de nous deux, et je suis encore traumatisée de ce parcours aux couloirs minuscules et dans le noir, avec ce plafond qui nous tombe sur la tête et ces zombies qui ne ratent pas une occasion de nous hurler dans les oreilles. Fort heureusement, je suis encore en vie pour vous en parler !
Avant de se quitter, nous sommes revenus sur nos pas pour prendre un dessert ; je lui parlais de queue de castors toute la soirée, encore une spécialité que vous allez découvrir dans un prochain article, mais il a préféré m’emmener chez Juliette & Chocolat, rue Saint-Denis pour nous régaler d’un succulent brownie et de shooters au chocolat.
C’est de cette manière que nous avons terminé la soirée ; j’avais prévu de rentrer avant les douze coups de minuit pour finir de préparer mes affaires pour notre week-end de Thanksgiving à Ottawa, et me reposer un peu avant les trois jours qui s’annonçaient chargés. Avant de partir chacun de notre côté, on se promet de remettre ça pour photographier Montréal de nuit depuis les hauteurs, avec un trépied cette fois-ci.
4 commentaires
Tes photos sont superbes (même sans trépied). Bisous. Maman 🙂
Comme d’habitude tu nous fais voyager avec tes superbes photos…Bisous
Effectivement, pas besoin de trépied.
De très belles photos de nuit, c’est jolie toutes ces couleurs.
Doucement les , et les
A très bientôt Bisous mon
bonjour Pauline. Nous sommes de retour après deux semaines sur la côte d’Azur. Tu nous envoies toujours de très belles photos ….. bravo Mamie et moi te faisons de grosses bises à bientôt